Solfège
Au XI ème siècle, le moine italien Guido d’Arezzo a l’idée d’utiliser un hymne liturgique pour nommer les notes de la gamme.
Il s’agit de l’Hymne des premières et secondes vêpres de la fête de la naissance de saint Jean-Baptiste.
Ut queant laxis
resonare fibris
Mira gestorum
famuli tuorum,
Solve polluti
labii reatum,
Sancte Iohannes.
Afin que tes fidèles puissent chanter les merveilles de tes gestes d'une voix détendue, nettoie la faute de leur lèvre souillée, ô Saint Jean.
L’ut a été transformé plus tard en do, plus facile à énoncer en solfiant.
Cela fait donc mille ans, que le solfège sous-tend l’apprentissage et la pratique de la musique.
Il nous permet d’avoir une conscience de la ligne musicale, de l’intervalle, de la joie de chanter.
Le solfège est le premier pas de la pratique instrumentale et la boussole de celle-ci.
Nous vous souhaitons une belle lecture.
